Gouttes de maux

Comme une irrépressible envie d'écrire, de chanter, de danser ces émotions trop longtemps refoulées, comme une envie d'envoyer valser les -on-dit- et les -je le savais- ...

Je me sens fou, comme tout à chacun finalement, nous sommes tous le fou d'une personne, ou autre.

["Le fou n'est l'homme qui a perdu la raison. Le fou est celui qui a tout perdu, excepté la raison."]

Je me sens vide, simplement comme si mes ressources émotionnelles, intellectuelles s'étaient saturées, puis dissipées. Je ne ressens plus le besoin de m'extasier le soir devant une lune un peu trop ronde ou le matin devant une rue un peu trop vide..

Cette rue où comme le pensai Pessoa se mélange art et vie, et méditant sue le lien intime que ces deux lieux posèdent..

C'était il y a quelques années, quelques années que je suis né, ces dernières se comptent sur les doigts d'une seule main, car nous ne somme réellement que dans le regard et la reconnaissance des autres, si égoïstes soient-ils, c'est un don que l'on ne peut nier..

Je suis seulement depuis 1065 jours, bien qu'il m'arrive souvent de n'être plus que le spectre de moi-même, une sorte d'écran sur lequel j'aurais oublié de projeter ma conscience...
Mais ces 1065 jours m'ont apporté ce que des milliers ne peuvent apporter sans le regard d'une personne bien particulière, bien que loin d'être parfait, ce regard se fond dans le mien, et j'arrive ainsi a m'apercevoir, plus ou moins clairement, à travers le désordre chaotique de nos sentiments..

Vous l'avez compris, ces quelques lignes ne sont que le prémisce d'une histoire sans trame, d'une histoire vécue, et non fictive, d'une histoire dont l'amorce fut légère et volatile et dont la suite n'est pas encore écrite.

Je décris simplement ici ce qui me semble être de moi.

Alekos